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Articles sur boisson

Expérience florale

Lilanade

Depuis mon expérience réussie de limonade de sureau, je me suis documenté sur d'autres boissons que je pourrai réaliser à base de fleurs. J'en ai trouvé plusieurs mais je suis toujours confronté au mêmes problèmes :

  • Comment identifier la fleur ?

  • Où la trouver ?

  • Quel est le moment idéal pour la cueillir ?

  • Comment me la procurer ?

Pour l'instant, plusieurs de ces recettes restent inaccessibles car au moins une de ces questions n'a pas de réponse. Mais cette année, j'ai pu répondre par l'affirmative à toutes ces questions pour la lilanade.

Il se trouve que je sais à quoi ressemble un lilas car j'en ai un dans mon jardin. Ce qui rend la tâche bien plus facile pour répondre à toutes ces interrogations.

Le moment optimal pour la cueillette était la semaine passée. Chaque jour, j'allais inspecter mon arbre pour être sur de ne pas râter le bon moment.

J'ai pris mon sécateur et cette recette puis je me suis mis à la tâche. Il n'y a rien de bien compliqué en soi. Le plus dur est d'attendre.

Cette boisson est assez surprenante car le goût est très délicat. Ça m'aurait été impossible d'identifier le lilas mais il y a clairement quelque chose de plus par rapport à une limonade classique. C'était bon, mais je ne suis pas sur que ça soit quelque chose que je refasse.

Saveurs du Costa Rica

Agua de Sapo

Le mois passé, j'ai passé une semaine au Costa Rica. Je n'avais jamais imaginé voyager vers le sud car je supporte mal la chaleur. Mais pour faire plaisir à ma dame, qui s'est montrée très persuasive, je me suis laissé convaincre. J'ai fait quelques recherches avant le départ pour connaitre quelles sont les traditions culinaires de ce beau pays.

Sans surprise, les repas sont constitués principalement de riz, de haricot et bananes plantains. Ce qui n'est pas sans me déplaire. Je pense que j'en ai mangé chaque jour durant ce court séjour.

Ce qui m'a le plus surpris a été les boissons. Des jus de fruits inconnus sous nos latitudes ou des saveurs dont on n'a vraiment pas l'habitude. Par exemple, je connaissais l'utilisation du tamarin dans des plats salés mais pas dans des boissons.

J'ai aussi découvert l'Agua de sapo qui littéralement veux dire Eau de crapaud. Le nom n'est pas très appétissant mais je pense qu'il fait référence à la couleur du breuvage qui rappelle une eau saumâtre [1]. C'est une boisson très simple à faire et très rafraîchissante. Elle est fait à base de sucre, de gingembre et de citron vert.

Le plus dur dans cette recette est de trouver le sucre approprié car on ne trouve ça que dans des épiceries spécialisées. Lors de mon dernier passage à Montréal, j'ai planifié un arrêt au marché Jean-Talon pour pouvoir visiter le magasin Sabor Latino. En m'y rendant, j'ai découvert le Marché Andes dans lequel j'ai trouvé quasiment tout ce que je cherchais.

Avec les beaux jours qui reviennent, c'est un régal de boire ça en regardant les montagnes !

15 ans plus tard !

Limonade de sureau, cordial de sureau ou champagne des fées

Depuis environ 15 ans, je me dis qu'il faut que j'essaye de faire de la limonade de sureau [1]. Quand j'ai découvert cette boisson, je ne savais pas où trouver du sureau. Puis j'ai découvert du sureau près de chez ma mère mais je n'y suis jamais allé au bon moment car la floraison est courte et surtout je ne savais pas précisément à quel période elle commence [2]. Puis je suis parti au Canada pendant plusieurs années et je n'y ai jamais trouvé de sureau. Quand je suis rentré du Canada, j'ai réussi à en retrouver près de chez moi mais je n'ai jamais réussi à y aller au moment où les fleurs sont prêtes à être utilisées. Cette année, c'est différent car j'y suis allé au bon moment et j'ai pu cueillir les précieuses ombelles. J'ai enfin pu mettre en œuvre cette boisson qui me faisait de l'œil depuis tant d'années.

J'ai commencé par regarder plusieurs recettes existantes pour me faire une idée de ce dont j'avais besoin et surtout pour déterminer le nombre d'ombelles à cueillir. Finalement, je n'ai utilisé ces recettes que pour l'inspiration et j'ai fait ma propre recette.

Ingrédients

  • 10 grosses ombelles de fleurs de sureau,

  • 1 citron non traité coupé en rondelles,

  • 400 grammes de sucre,

  • 25 millilitres de vinaigre d'alcool,

  • 2½ litres d'eau tiède.

Marche à suivre

  1. Enlever les insectes des ombelles en les frappant sur le comptoir [3],

  2. Séparer les tiges des fleurs pour ne conserver que les fleurs [4],

  3. Mettre tous les ingrédients dans une jarre et couvrir d'un linge,

  4. Laisser reposer 48 heures dans un endroit chaud (entre 20°C et 25°C) en remuant le mélange 3 fois par jour,

  5. Filtrer et mettre en bouteille,

  6. Mettre les bouteilles au frais avant de déguster.

J'ai goûté le résultat avant de le mettre au frais et c'est un succès. La couleur de la boisson est d'un beau jaune, presque irréel. Le goût de la fleur est très présent en restant délicat par contre je pense que c'est un peu trop sucré. La prochaine fois, j'utiliserai moins de sucre.

Quelques expériences

Pamplemousse suspendu dans une jarre d'alcool

Pour commencer l'année tranquillement, il n'y a rien de mieux que de faire quelques petites expériences. Attention, il n'y aura rien de bien extravagant ici car il s'agit surtout d'adaptation de recettes.

Ça fait plusieurs années que je réalise régulièrement de l'orange qui pleure ainsi que d'autres déclinaisons à base d'agrumes. J'ai déjà essayé avec des oranges, des mandarines, des citrons, des limes [1] et des bergamotes. Certaines de ces expérimentations ont été plus heureuses que d'autres mais à chaque fois j'ai pu faire le plaisir de ma belle-mère. D'ailleurs, pendant les fêtes de fin d'année, elle m'a fait remarquer que cela faisait longtemps que je n'en avais pas fait. J'ai pris cette remarque comme une invitation à tester de nouvelles choses. J'ai donc remplacé l'orange par un pamplemousse et le nœud de la ficelle par un filet [2]. Il ne reste plus qu'à patienter deux mois avant de pouvoir goûter à ça.

On va rester en cuisine pour l'expérimentation suivante. Il y a quelques mois, j'ai découvert une recette très simple de crème dessert et depuis j'en fait au moins deux fois par mois. J'ai déjà essayé de remplacer le cacao par une poudre de caroube mais ça n'a pas été une réussite au niveau des saveurs obtenues. De ce fait, j'étais un peu réticent à remplacer à nouveau le cacao par autre chose mais je me suis lancé en utilisant, cette fois, de la chicorée soluble [3]. J'en ferais à nouveau en concervant le même dosage car ce fut une réussite tant au niveau des saveurs que de la texture qui est restée inchangée.

Pour la dernière expérimentation, on reste avec une recette mais on va sortir de la cuisine. La semaine passée, je suis allé acheter un baume à lèvres comme je le fais depuis toujours et je me suis rendu compte [4] que pour mes quelques grammes de baume, j'en avais au moins autant d'emballage. C'est à ce moment là que je me suis dit qu'il fallait que j'arrête cette aberration, que je me documente sur la réalisation d'une version maison et que j'en fasse moi-même. Après avoir trouvé quelques recettes qui m'ont servies de base pour créer ma propre mixture, je me suis mis en quête des ingrédients manquants et je me suis lancé. La réalisation est extrèmement simple car il suffit de faire fondre tous les éléments solides avant d'y ajouter les éléments liquides, ce qui prend une dizaines de minutes. Voici les quantités utilisées :

  • 10 grammes de beurre de karité

  • 10 grammes d'huile de coco

  • 3 grammes de cire d'abeille

  • 4 gouttes d'huile de vitamine E

  • 6 gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée

Les mois passés n'ont pas été très propices à l'avancement de mes projets mais j'espère que cela changera pour ceux qui arrivent. Surtout que j'ai certaines échéances qui ne peuvent pas être repoussées.

Prêt pour la vinification

Matériel et ingrédients pour le vin de pomme

Il y a quelques années, j'avais essayé de faire du vin de pomme. J'avais eu quelques difficultés à démarrer la vinification à cause de l'apparition non désirée de moississures [1]. J'ai quand même laissé la chance aux levures de travailler jusqu'à la fin de la fermentation car je n'avais pas grand chose à perdre. Contre toute attente, le vin réalisé était vraiment excellent. J'ai même quelques collègues qui m'ont demandé si je ne pouvais pas leur en vendre quelques bouteilles.

Cette année, j'ai décidé de récidiver. Comme c'est la période des pommes, je voulais être prêt. J'ai acheté le matériel manquant la semaine passée [2], j'ai emprunté une dame jeanne à mon beau-père qui me l'a apportée ce midi, je me suis imprimé un outil d'extraction de barbotteur en début de semaine et je suis allé cueillir dix kilos de pommes sauvages ce soir.

J'espère que pour cette cuvée, je n'aurai pas autant de soucis. En tout cas, il me tarde de commencer !

Modèle 3D de l'extracteur à barbotteur

L'outil d'extraction de barbotteur permet de pousser sur le barbotteur à travers le bouchon pour pouvoir le déloger sans le casser. Le bouchon en caoutchouc serre très fortement le barbotteur afin de ne laisser échapper de l'air qu'à travers ce dernier. À cause de cela, l'étape de démontage est délicate car les efforts appliqués fragilisent le barbotteur et finissent par le briser. J'espère que cet outil très simple permettra d'éviter ça. Si cet outil vous est utile, voici le fichier STL qui vous permettra de l'imprimer.

Du pain et de la fermentation

Un verre de kvass devant les ingrédients qui le compose

Il y a quelques années, un collègue russe m'a fait découvrir le kvass. C'est une boisson fermentée à base de pain. Au premier abord, ça a l'air bizarre. À la première dégustation, ça le reste mais il y a un petit goût de « revenez-y » qui s'installe. Après la seconde dégustation, on devient un inconditionnel. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi.

À chaque fois que je passe près d'une épicerie russe, je vais en acheter pour satisfaire ce goût étrange. Autant dire que par ici, je n'en trouve pas souvent et qu'il me faille attendre les vacances bien méritées de l'autre coté de l'Atlantique.

Je me suis dit que ça ne pouvait plus durer et que je devais remédier à ce problème en brassant moi-même cette boisson inhabituelle. Je me suis donc mis en quête d'une recette que je puisse mettre en place à la maison. La diaspora russe m'a permis de trouver de nombreuses recettes en anglais car ne parlant pas un mot de russe et ne lisant absolument pas le cyrillique, ça aurait été plus compliqué. Après avoir lu attentivement ces recettes [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7], j'ai décider de faire un peu à ma manière en piochant ce qui m'intéressait et d'expérimenter.

Pour une fois, j'ai pensé à prendre des notes pour ne pas oublier ce que j'ai fait :)

Ingrédients

  • 125 grammes de pain sec (j'ai utilisé du pain au sarrasin).

  • 2 litres d'eau.

  • ⅓ tasse de sucre brun.

  • ½ citron bio.

  • quelques raisins secs bio.

  • 5 centimètres de racine de gingembre.

  • 1 cuillère à café de levure déshydratée.

Instructions

  1. Faire griller le pain jusqu'à ce qu'il soit bien dur et bien bruni.

  2. Faire bouillir l'eau.

  3. Hors du feu, mettre le pain dans l'eau bouillante.

  4. Couvrir et laisser reposer pendant 8 heures.

  5. Filtrer puis ajouter le sucre, le citron coupé en fines tranches, les raisins secs, le gingembre et la levure.

  6. Couvrir et laisser reposer pendant 12 heures.

  7. Filtrer puis mettre en bouteille.

  8. Conserver les bouteilles au réfrigérateur pour stopper la fermentation.

  9. Déguster bien froid.

Cette recette est vraiment facile à réaliser pour un résultat très satisfaisant. J'en ai amené au bureau pour partager et il y a eu quelques volontaires pour se prêter au jeu. Le seul reproche que je fais à cette recette est que les ingrédients introduits lors de la fermentation sont jetés. Apparement, il existe une méthode pour les réutiliser mais je n'ai pas encore exploré cette voie.

Comment épicer votre vie

J'aime beaucoup les épices et le gingembre en particulier. J'ai déjà expérimenté beaucoup de choses à base de gingembre et je me suis dit que j'allais partager ça avec la visite de vendredi soir.

J'ai proposé comme cocktail de bienvenue un Dark & Stormy, un de mes cocktails préféré. Le rhum ambré est mis en valeur par les saveurs prononcées de gingembre. Avec une tranche de gingembre frais, du sirop de gingembre et du ginger ale, on a un équilibre entre les saveurs sucrées et épicées. La petite touche de citron apporte une acidité qui se marie bien avec le pétillant du soda.

J'aurais pu acheter du sirop et du ginger ale au supermarché, mais ça aurait été moins amusant. C'est pourquoi, j'ai commencé la préparation de mes cocktails en début de semaine.

J'ai commencé en début de semaine par la réalisation du ginger ale. J'ai utilisé une recette éprouvée depuis de nombreuses années. C'est une recette très rapide et très facile à faire. Je la conseille vivement aux amoureux du gingembre. Ça n'a rien à voir avec ce qu'on peut trouver au supermarché. Dans celui-ci, on goute vraiment le gingembre. Par contre, il faut faire attention lors de l'ouverture de la bouteille si on ne veut pas prendre une douche un peu spéciale.

J'ai fini la semaine par la réalisation du sirop. C'est aussi une recette très facile à faire. Quand on voit le prix de ce genre de sirop au supermarché, on se rend compte qu'il vaut vraiment mieux le faire à la maison.

Je n'ai même pas eu le temps de prendre en photo les verres car leur contenu a été très apprécié. J'ai juste eu le temps d'en prendre une des ingrédients utilisés.

Ingrédients nécessaires à la réalisation d'un Dark & Stormy

Entre fleur et racine

Verre de Sorel Punch avec les ingrédients qui le compose

Ça faisait quelques temps que je regardais avec envie cette recette entre fleur et racine. C'est une boisson qui est à base de racine de gingembre et de fleurs d'hibiscus. En grand amoureux du gingembre, je me devais d'essayer ça surtout que j'avais des fleurs d'hibiscus qui trainaient dans le placard depuis trop longtemps.

La manière de faire est extrêmement simple, il faut verser de l'eau bouillante sur le mélange de gingembre émincé et de fleurs d'hibiscus. Ensuite il faut attendre le refroidissement complet avant de filtrer et de sucrer au goût.

Le mélange de la douceur des fleurs et de la force du gingembre est très agréable. Ça sera parfait pour les journées chaudes de l'été.

Et comme ce n'est pas encore tout à fait l'été, il fallait quelque chose d'un peu plus consistant pour accompagner cette boisson. J'ai donc testé cette recette de cookies que je devais essayer depuis des années.

Le résultat est intéressant même si je les trouves un peu sucrés. J'aime particulièrement la petite touche de café en poudre qui relève le goût du biscuit.

Je les voulais bien gros, bien moelleux et surtout cuits d'une manière homogène. J'ai calibré mes boules de pâte à 3.5oz et je les ai laissés cuire pendant 35 minutes. Et le résultat est conforme à ce que j'attendais. J'ai réussi à avoir 8 beaux cookies qui recouvrent complètement l'assiette de présentation.

Le plus dur, maintenant, est de se raisonner pour ne pas tout manger et tout boire d'un coup.

Cookies aux pépites de chocolat

On travaille aussi pour Noël

Noël. Ce n'est pas ma période de l'année préférée. Mais j'en profite quand même pour faire les choses que j'aime. Cette année, les préparatifs ont commencés au mois de juillet et se sont terminés tranquillement hier.

Ce que j'ai commencé en juillet n'est pas directement lié à Noël, mais à ma production de boisson alcoolisées. Comme j'en offre aujourd'hui, je considère que ça fait partie des préparatifs. Cette année, j'ai fait du vin de noix, du vin de sureau, du vin de coing et de l'hypocras. J'avais toutes ces préparations qui maturaient dans de grands récipients depuis quelques mois et je ne me rendais pas compte de la quantité que cela représente. Comme j'ai tout mis en bouteille samedi, maintenant je le sais. J'ai obtenu 39 bouteilles de 50cL uniquement car je suis tombé à court de bouteilles. Il me reste encore l'équivalent de 6 bouteilles.

Des bouteilles de vin de noix, de vin de sureau, de vin de coing et d'hypocras

Pour rester dans le domaine de la bouche, j'ai également préparé le dessert pour aujourd'hui. Il y a bien longtemps, j'ai reçu une recette pour faire un Alhambra. C'est un dessert à base de génoise au café, de ganache au chocolat et de sirop de cognac.

Alhambra, gateau au chocolat

Le résultat est loin d'être parfait, mais pour avoir gouté les retailles, c'est quand même très bon. On voit clairement que ça fait longtemps que je n'avais pas fait de patisserie.

J'ai eu quelques soucis pour faire la génoise. Il fallait faire mousser les œufs au bain-marie et je pense y-être allé un peu fort. Après cuisson, la génoise était vraiment très compacte. Je me suis aussi fait avoir par la ganache et surtout la crème qui la compose. J'ai cassé l'émulsion du chocolat et je me suis retrouvé avec le gras qui surnage. J'ai quand même réussi à avoir quelque chose de correct en laissant refroidir et en mélangeant régulièrement.

Il y a quand même du positif dans cette expérience. Pour faire les tranches de génoise, je cherchais un guide de coupe pour avoir des épaisseurs à peu près constantes. J'ai utilisé le moule d'origine dans lequel j'ai placé une rehausse (ici des verres) pour que la génoise dépasse un peu du moule. Je me suis enfin servi du moule comme guide. Merci à madame pour cette excellente idée.

En parlant de madame, je lui ai offert une paire de boucles d'oreilles. Si je vous en parle ici, c'est que je les ai faite moi-même.

Boucles d'oreilles en placage de bois

J'ai commencé par assembler différents placages. J'ai collé 3 épaisseurs de noyer d'Amérique, 2 épaisseurs de sycomore et 1 épaisseur de cèdre rouge. Ensuite, un coup de ciseau pour mettre aux dimensions suivi de beaucoup de limage et ponçage pour mettre en forme. J'ai collé la tige avec de la colle epoxy résistant à la chaleur, au froid et à l'eau. J'ai fait un dernier ponçage avant d'appliquer une préparation maison à base de cire d'abeille et d'essence de térébenthine pour nourrir le bois et rehausser ses couleurs naturelles.

J'ai suivi cette recette pour la préparation. Elle fonctionne très bien et les étapes sont claires. Cependant, il manque un détail important, à savoir les quantités. Il est indiqué qu'il faut mettre autant de cire que d'essence. J'ai imaginé qu'on parlait de poids et non pas de volume. J'ai donc utilisé 32g de chaque, ce qui donne déjà une belle quantité. Je pense que j'en ai pour des années avant d'en venir au bout.

Et pour finir, quelques origamis de dernière minutes pour agrémenter les cadeaux.

Pliages de Noël

J'ai un vrai coup de cœur pour l'élan de Fumiaki Kawahata et l'hydrangée de Shuzo Fujimoto. Et pour ne pas chercher à nouveau comment faire les modèles pliés, voici les liens pour l'étoile à 5 branches, le pingouin et le père Noël.

Une autre après-midi d'automne

Cueillette de gratte-cul

Depuis peu, c'est l'automne avec son lot de pluie, de vent et de froid. Mais il faut voir le bon coté à la chose. C'est aussi le temps des derniers fruits de l'année et particulièrement des coings.

Cette semaine ma mère m'a apporté des coings très parfumés. Il fallait que je fasse quelque chose avec. L'année passée, j'avais fait de la gelée et de la pâte, mais je ne sais pas encore si je vais réitérer cette année. Ne vous méprennez pas, c'était délicieux, mais je voudrais varier les plaisirs.

Depuis quelque temps, j'avais sous le coude une recette de vin de coings à tester. Ce n'est pas à proprement parler du vin mais une macération. Ce vendredi avec ma fille, nous avons mis en œuvre cette recette. Je me suis occupé de la découpe des coings, elle a fait le reste. Pesée des fruits et du sucre, mesure de l'alcool et du vin et versage.

Il ne reste plus qu'à attendre le temps réglementaire avant de pouvoir déguster. Je pense que c'est l'étape la plus dure :)

L'automne, c'est aussi le temps des « gratte-cul ». Toujours avec ma fille, nous sommes allé en cueillir quelqu'uns. Nous étions un peu trop tard car il n'y en avait plus beaucoup de beau. En tout cas, on a apprécié la ballade car le temps était agréable. Ma fille apprécie particulièrement ce genre de ballade car je pédale tandis qu'elle se repose tranquillement assise sur le porte-bagage.

Ils attendent sagement dans le congélateur avant de pouvoir les utiliser. J'hésite encore entre faire de la gelée et de la confiture. La quantité de travail est beaucoup plus importante dans le cas de la confiture. J'ai encore quelques jours pour me décider.

Ingrédients pour la réalisationd de vin de coings