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Articles sur confiture (anciens articles, page 1)

Du vert au programme

Pots de confiture de tomate verte

Comme je l'ai mentionné dans un message précédent, une de mes collègues m'a apporté des tomates vertes de son jardin. Ça faisait déjà quelques jours qu'elles trainaient à la maison, il devenait urgent de les utiliser.

Comme l'année passée, j'ai fait une confiture avec. L'idée générale est certes la même, mais j'ai essayé d'améliorer ma méthode.

La première étape de cette confiture est de peler les fruits. Comme ils sont encore verts, la peau s'enlève avec beaucoup de difficulté. Il faut donc les blanchir assez longuement pour faciliter la manipulation. Il ne faut pas hésiter à repasser les fruits dans l'eau bouillante si la peau est encore trop bien accrochée. J'ai fait plusieurs aller-retour pour les fruits les plus récalcitrants. Il faut prévoir du temps pour cette étape, j'ai mis presque 2 heures pour traiter 2 kilos de fruits.

La dernière étape est de mettre en pots. Cette année, j'ai passé la confiture au mixer pour réduire en purée les fruits. Je n'avais pas fait cette opération l'année passée et je trouvais que les tranches de citron étaient un peu dures à manger. Normalement, ça devrait régler ce léger soucis.

Il ne reste plus qu'à déguster ces quelques pots.

Première confiture de l'année

Pots de confiture de sureau

Le stock de confiture étant à son plus bas depuis longtemps, j'ai décidé d'en refaire la semaine passée.

J'ai commencé par aller faire une cueillette de sureau. Cette année, ça a été un peu compliqué à cause des chaleurs intenses de l'été. Beaucoup de ceux que j'ai trouvés étaient inutilisables car trop secs ou brulés. Après quelques heures de recherche, j'en ai quand même trouvé suffisament pour faire quelques pots de gelée.

J'ai décidé de faire de la gelée plutôt que de la confiture car dans la production de l'année passée, il restait les graines. Elles sont assez grosses et surtout peu agréables au goût. Pour apprécier la confiture, il fallait la filtrer au préalable.

J'ai donc commencé par extraire le jus des fruits (sureau et pomme). J'ai ensuite mélangé le jus avec du sucre et un peu de citron avant de passer à la cuisson.

Grace aux conseils de madame, je trouve que j'ai bien réussi la texture de cette gelée. Nous avons goûté ce qui restait collé dans la casserole et nous en sommes tous les deux satisfaits.

Ce qu'il faut donc retenir, c'est que le goût du sureau en confiture est fantastique, si et seulement si on enlève les graines présentes dans les fruits.

Pas de place à l'erreur

Je me suis pris à la dernière minute pour préparer le cadeau d'anniversaire de ma mère. Ce n'est pas que je n'ai pas pris le temps mais plutôt que j'ai eu une idée de dernière minute. Du coup, il fallait absolument que je réussisse car je n'avais pas le luxe de pouvoir recommencer. Ça met tout de suite un bon coup de pression.

Je me suis donc lancé dans la confection d'une confiture d'ananas. Comme j'ai ajouté un peu de rhum à la préparation, on se rapproche presque du punch.

J'ai commencé par découper l'ananas. Rien de bien intéressant, sauf si on veut maximiser la quantité de pulpe récupérée. Pour cela, il faut découper le fruit en suivant les spirales de la peau. Une fois à la verticale et une fois à l'horizontale.

Ananas épluché en spirale

Ensuite, il faut faire un sirop de sucre au petit boulé dans lequel il faut ajouter les fruits et le rhum. Une fois que les fruits sont cuits, on peut les mettre en pot mais j'ai décidé de mixer le tout pour avoir une consistence plus uniforme.

Avec un gros ananas, j'ai réussi à faire 5 pots. J'en ai déjà un qui est entamé pour valider la qualité du produit avant de l'offrir. J'en ai un autre qui a déjà fait une heureuse. Il m'en reste donc 3 pour passer l'hiver.

Pots de confiture à l'ananas

La famille a testé et approuvé cette confiture. Je suis bon pour en refaire :)

Des ratages en série ?

Je suis un peu en retard pour ce message. Mais qui est vraiment très fier de ses ratages. Même si ils sont nécessaires pour apprendre, ce n'est jamais facile de les prendre à la légère et d'en rire.

Premier ratage, la gelée de « gratte-cul ». Il y a quelques semaines, j'avais fait une belle cueillette avec ma fille. Les fruits sont restés quelques temps au congélateur pour me laisser le temps de m'organiser et aussi pour simuler un gel des fruits.

Finalement, j'ai opté pour une gelée car cela demande moins de travail que la confiture. Et aussi, je n'en avais jamais fait alors que je m'étais déjà essayé à la confiture.

J'ai été très déçu par la quantité de jus extraite lors de la première phase de la préparation. Je m'attendais à en avoir plus que ce que j'ai réussi à récupérer. Ensuite, j'ai raté la cuisson de la gelée. Je l'ai beaucoup trop cuite, du coup elle n'a pas du tout la consistance attendue. Elle ressemble plus à un caramel qu'à une gelée.

Le goût est quand même bon, même si un peu fade par rapport aux odeurs dégagées lors de la cuisson et à la confiture. Le résultat est quand même beau à voir malgré cela. Je vous laisse en juger sur la photo qui suit.

Gelée de gratte-cul

Pour conclure sur la gelée, la prochaine fois que je vais faire une cueillette de « gratte-cul », je ferais de la confiture et surtout je ferais beaucoup plus attention à la cuisson.

Deuxième ratage, mon premier savon au lait de chèvre. À première vue, rien de spécial. Il ressemble aux autres barres de savon que j'ai déjà pu faire.

Barre de savon au lait de chèvre fraichement démoulée Savons au lait de chèvre

Mais lors de la phase de mélange de la soude dans le lait, il y a eu une réaction bizarre. Le mélange a changé de couleur et surtout l'émulsion qu'est le lait s'est défaite. Je me suis retrouvé avec 2 couches distinctes d'un jaune assez foncé. Je ne sais pas encore si cette réaction est normale ou si je m'y suis mal pris pour faire cette rectte.

Ensuite, lors de la découpe du pain, il y avait des parties plus dures. Probablement à cause de l'émulsion défaite lors du mélange.

Je mets quand même la recette pour me souvenir de ce que j'ai fait.

  • 1000 grammes d'huile d'olive.

  • 165 grammes d'eau.

  • 165 grammes de lait de chèvre.

  • 131,32 grammes de soude (NaOH)

  • 1 cuillère à café bombée de bentonite

Pour conclure sur le savon, je ne sais pas encore si c'est un vrai ratage car il faut attendre le séchage pour pouvoir s'en servir. En tout cas, la réaction était vraiment étrange et pas vraiment agréable. Si la manière de procéder est correcte, je pense que je n'en referais pas pour les raisons mentionnées. Sinon, il va falloir que j'essaye une autre méthode.

C'est presque l'automne

Cueillette de prunelles et de pommes sauvages

Ce n'est pas encore l'automne, mais on sent que ce n'est plus tout à fait l'été. Les nuits sont plus fraiches et les arbres commencent à perdre leur feuillage.

C'est le moment idéal pour ramasser les derniers fruits estivaux, qui de toute façon ne mûriront plus. Nous avons cueilli les dernières tomates de notre potager de balcon. Il n'est pas très grand, mais on a quand même réussi à obtenir 1 kilogramme de tomates vertes. Pas question d'essayer de les faire rougir, on les a cuites directement pour en faire de la confiture.

Ça faisait plusieurs année que j'en avais pas fait. J'y ai déjà goûté et ça sera très bon au petit-déjeuner.

Une autre activité que je n'avais pas faite depuis plusieurs années, c'est la cueillette de prunelles. Je reviens à l'instant d'une balade à vélo dont le but était d'aller en faire une. Je suis allé en repérage la semaine prochaine pour trouver les meilleurs endroits. Et cette semaine, j'y suis retourné pour en ramasser, ainsi qu'une pomme.

Pour l'instant, elles sont au congélateur pour finir leur maturation. Mais elles passeront bientôt sous forme de gelée.

Et vous me direz, pourquoi une pomme ? En fait, cette année a été un peu pauvre en pomme, mais l'endoit où j'ai cueilli celle-ci m'était inconnu. Il est très intéressant car c'est une sorte de verger revenu à l'état sauvage. J'y retournerais l'année prochaine.

Sur un tout autre sujet, j'ai fait encore du savon. J'ai essayé d'améliorer ma technique de décoration mais ce n'est pas encore ça.

Je me suis amélioré sur la couleur, le pouvoir colorant du pigment utilisé cette fois est beaucoup plus important. Je me suis un peu amélioré sur la texture de la trace. Cette fois-ci, j'ai attendu plus longtemps pour éviter que les mélanges soient trop liquides et se mélangent trop rapidement. Ce n'est pas encore idéal, mais je pense que la prochaine fois sera la bonne.

Par contre, j'ai beaucoup de mal à évaluer la quantité versée dans le moule par rapport à la quantité qui reste. De ce fait, le ratio entre la partie avec et la partie sans pigment n'est pas celui que j'attends pour obtenir quelque chose de plus satisfaisant.

Il reste beaucoup de place à l'amélioration, mais je suis globalement content de ce que j'arrive à sortir. Voici les proportions pour obtenir ce savon surgras à 2% :

  • 250 grammes d'huile de soja,

  • 150 grammes d'huile de sésame,

  • 600 grammes d'huile d'olive,

  • 330 grammes d'eau,

  • 131,42 grammes de soude (NaOH),

  • 5,9 grammes d'huile essentielle de niaouli,

  • 1 cuillère à café bombée de charbon actif.

Pour finir, il va bientôt que je construise un autre moule pour mes savons car celui-ci commence à donner des signes de fatigue. Surtout au niveau des charnières qui ne sont constituées que de la première épaisseur du carton ondulé.

Pots de confiture de tomates vertes du balcon Barre de savon fraichement démoulée Savons

Cuisine d'automne

La semaine passée, j'ai eu envie de profiter des fruits d'automne et de tester de nouvelles choses. Je suis donc allé faire un tour au marché et j'en ai ramené des coings et des chataîgnes. Ce ne sont pas des fruits très populaires car je n'ai pu trouver qu'un seul étal en proposant.

Après mon succès de transformation de pommes (voir ici), j'ai décidé de retenter l'expérience avec des coings. J'ai suivi exactement la même procédure et le résultat est à la hauteur de mes espérances.

Je m'y suis repris à deux fois pour la gelée car elle était trop liquide. Après refroidissement, je l'ai donc recuite pour obtenir une meilleure consistance. La cuisson du sucre est toujours une étape délicate. S'il n'est pas assez cuit, la gelée n'a pas de tenue. S'il est trop cuit, on passe de l'état de gelée à l'état de caramel.

Ensuite, il me restait à m'occuper des chataîgnes.

J'avais trouvé une recette de crème de marrons qu'il fallait que j'essaye, et c'est donc ce que j'ai fait. Je l'ai trouvé à la page 46 du catalogue Tompress 2016.

Ingrédients

  • 1 kg de chataîgnes

  • 20 cL d'eau

  • 1 kg de sucre

  • 1 gousse de vanille

Marche à suivre

  1. Inciser les chataîgnes.

  2. Les mettre dans une casserole d'eau froide et les faire bouillir 2 à 3 minutes.

  3. Les éplucher.

  4. Les faire cuire dans ½L d'eau jusqu'à ce qu'elles soient tendre.

  5. Les passer dans l'épépineuse.

  6. Mélanger le sucre, l'eau et la vanille.

  7. Faire bouillir le mélange jusqu'à 115/120°C.

  8. Réduire le feu et ajouter la purée de chataîgnes.

  9. Laisser monter en température sans cesser de remuer.

  10. Mettre en pots.

Toutes ces étapes prennent du temps, mais le résultat en vaut vraiment la peine. Je pense en refaire, mais pas trop souvent car c'est addictif.

Voici un aperçu du résultat de cet après-midi de cuisine :

Gelée et pâte de coings, crème de marrons

Que faire avec des pommes sauvages?

Récemment, ma mère m'a apporté des pommes sauvages, cueillies par ses soins. Ayant essayé sans succès de faire du vin avec de tels ingrédients, j'ai décidé de faire autre chose.

Je me suis tourné vers quelque chose que je maitrise un peu mieux, la confiture. Je n'avais jamais fait de gelée avec succès, ce qui m'a encouragé à ré-essayer.

J'ai commencé par extraire le jus des pommes avec un extracteur. C'est un outil bien pratique pour extraire le jus de fruits, de légumes ou même d'herbe. Je l'ai à la maison depuis quelques temps et ça me démangeais de l'utiliser.

Ensuite, j'ai ajouté 70% du poids du jus en sucre et un jus de citron. Puis vient la phase délicate de la cuisson. Trop peu et le sirop ne gélifie pas. Trop et le sirop se transforme en caramel.

Après extraction du jus, il reste la pulpe vidée de son jus mais pas de ses saveurs. Ça serait dommage de ne pas l'utiliser. J'ai donc décidé de la transformer en pâte.

J'ai commencé par réduire la pulpe en purée grâce à l'épépineuse que j'ai récupérée il y a quelques années. J'ai mis tout le monde à contribution pour cette étape car je n'ai pas encore d'endroit où l'accrocher sécuritairement.

Ensuite, j'ai ajouté le poids de la pulpe en sucre et un jus de citron. Là encore, c'est la phase de cuisson qui est la plus critique et ce pour les mêmes raisons que pour la gelée. Et encore une fois, je m'en suis bien sorti.

Voici le résultat de ces deux expériences :

Gelée et pâte de pommes sauvages

Je suis très satisfait du résultat. Le goût de la pomme est discret et la texture est superbe.

Suite de la première cueillette de l'année

Ceci est la suite de l'épisode Première cueillette de l'année.

Comme annoncé précédemment, j'ai commencé la confection d'un vin de pomme. La première étape était d'ébouillanter les pommes et de les laisser reposer 5 jours avant de récupérer le jus et de lancer la fermentation. Cette étape est complètement ratée; les pommes ont commencé à moisir. C'est bien dommage car l'odeur du jus était fantastique, mais pour ne pas prendre de risque, je l'ai jeté.

Vin de pommes raté, les pommes ont moisies

J'étais très déçu, mais il ne faut pas s'arrêter à ça ! D'ailleurs, le même jour, j'ai eu mon cadeau de consolation. J'ai reçu le matériel que j'avais commandé pour faire mon vin, levure, clarifiant et pompe. Il ne reste plus qu'à les utiliser :)

Matériel pour la réalisation de vin

Pour rebondir sur cet échec, je suis allé faire une deuxième cueillette avec ma fille. Nous avons récupéré des mûres et des pommes comme lors de la première. Les mûres ont été transformées en confitures immédiatement.

Pots de confiture de mûres

Pour ce qui est des pommes, je récidive avec le vin de pomme. En fait, les pommes qui ont moisi dans la première cuvée sont celles en contact avec l'air. Pour pallier à ça pour la seconde cuvée, je les maintiens submergées grâce à un dispositif très élaboré. Jugez en par vous même :)

Vin de pommes, deuxième tentative

Si ça ne fonctionne toujours pas, j'envisagerai une autre méthode.

À suivre...

Première cueillette de l'année

Dimanche passé, cela plusieurs jours qu'il faisait beau et chaud. Je me suis dit que ce serait le moment idéal pour aller faire une cueillette « sauvage ». Je mets sauvage entre guillemets car je suis allé juste à côté de la maison, le long du canal.

Pendant l'été, je suis déjà allé plusieurs fois en repérage pour voir ce qu'il y a de disponible. Pour l'instant, j'y ai trouvé des pommes, des noisettes, des mûres, des prunelles, du sureau et des cynorhodons. En ce moment, les pommes, les mûres et le sureau sont prêts pour la cueillette.

Donc dimanche, je suis allé cueillir avec ma femme des pommes et des mûres. Je me serais bien laissé tenter par le sureau, mais une fois de plus, j'avais oublié de quoi sectionner les tiges. Ce sera pour une prochaine fois.

Voici donc le résultat de cette cueillette. Ce n'est pas fantastique, juste 1 kg de mûres et 2 de pommes.

Cueillette de mûres et de pommes

Ce n'est pas tout de cueillir, il faut ensuite transformer. J'ai donc prévu de faire de la confiture avec les mûres et du vin avec les pommes.

Voici la première étape de la transformation, les mûres macèrent dans le sucre et les pommes dans de l'eau.

Confiture de mûres en préparation

Voici le résultat de la transformation des mûres. Finalement, c'est une confiture aux mûres et zeste de lime. J'ai mis 750g de sucre pour le kilo de fruits, le zeste et le jus d'une lime.

Pots de confiture de mûres

Pour le vin de pommes, la première étape de la transformation s'achèvera vendredi. D'ici là j'espère recevoir la levure que j'ai commandée pour la fermentation.

À suivre !