Hier, j'ai ressorti un vieux livre de cuisine. C'est le premier livre de cuisine que je me suis acheté. Il me semble que c'est quand j'ai commencé à habiter seul.

À l'époque, je ne cuisinais pas beaucoup et j'ai tout misé sur la quantité sans me soucier de la qualité. J'ai donc acquis le livre qui répondait à mes aspirations culinaires de l'époque, à savoir le « petit Larousse de la cuisine » [1], avec ses 1800 recettes. Ce livre est très complet, peut-être même trop. Tellement complet que je ne pense pas en faire le tour. Il faut dire qu'à l'heure d'Internet, il est bien souvent plus facile de faire une recherche via un moteur dédié que dans un livre.

Mais j'aime les livres depuis aussi longtemps que je me souvienne. J'ai décidé de ne pas céder à la facilité et j'ai sorti cet ancien volume de la bibliothèque pour tester une "nouvelle" recette.

J'avais envie de mousse au chocolat. J'avais les ingrédients. Je me suis lancé. Cette recette de mousse au chocolat au lait est faite d'œufs, de chocolat au lait, de beurre et de sel. Elle se réalise facilement et en peu de temps.

La recette préconise de laisser la mousse reposer au moins 3 heures avant la dégustation. Je l'ai faite au saut du lit et je l'ai goûtée 5 heures plus tard. C'était délicieux mais en attendant au moins 24 heures, les saveurs ont plus de temps pour se révéler et l'expérience n'en est que meilleure.

C'est une recette riche avec une texture soyeuse et un goût de chocolat prononcé. Le choix d'un chocolat de très bonne qualité est vraiment indispensable car il n'y a rien pour le masquer. Pour équilibrer la richesse de cette mousse, je l'ai accompagnée d'une crème glacée au café [2].

J'ai vraiment aimé cette recette. Je vais essayer de m'en souvenir pour pouvoir en refaire lorsque l'envie d'une mousse au chocolat au lait me reprendra.

De loin, ce plat ressemble à un pain de viande. Mais de près, on se rend bien compte que ça n'en est pas. En fait, il s'agit d'un rôti de noix.

Quand j'étais enfant, ma maman faisait ce plat végétarien régulièrement. Elle avait trouvé cette recette dans un livre qu'elle a ramené d'un de ses séjours du côté anglais de la Manche. Il s'agit de « The Cranks recipe book » de la chaîne de restaurant éponyme [1]. À l'époque de publication originale, ce livre était précurseur de la multitude de livres publiés sur la cuisine végétarienne.

Beaucoup de monde s'imagine que la cuisine végétarienne manque de goût. Ou bien qu'elle est trop compliquée. Ou bien qu'elle demande des ingrédients compliqués à se procurer. Cette recette permet de contredire l'ensemble de ces préjugés. C'est pour cela que j'ai acheté le livre mentionné plus haut, dans l'unique but d'obtenir cette recette. Il faudrait qu'après toutes ces années, j'essaye d'autres recettes.

Comme ce livre n'existe qu'en anglais, voici une traduction libre :

Lors de mon passage à Boston pour Noël 2019, ma sœur avait invité un couple d'amis. Ils avaient été mandaté d'apporter un dessert. Ils nous ont régalés d'une mousse au chocolat noir onctueuse, riche et très savoureuse. Pour ne rien gacher, elle était accompagnée d'une crème au Baileys et au Mascarpone.

Après avoir fait honneur au plat en me resservant deux fois, je me suis mis en quête de la recette. Je dis « quête » mais je n'ai eu qu'à la demander pour recevoir, quelques heures plus tard, un lien vers la recette originale.

Cette semaine, je me suis enfin lancé car j'avais de la crème qui arrivait à expiration. J'aurais pu l'utiliser d'une autre manière mais ça faisait déjà trop de fois que je reportais l'expérience. C'est vraiment très bon, c'est aussi très riche. Il ne faut pas que ça devienne une habitude pour ne pas avoir à rafraîchir ma garde-robe.

Cette recette demande de battre longuement les œufs et le sucre. Ça a donné une texture à laquelle je ne m'attendais pas. C'était intéressant et je pense que je vais essayer de réutiliser cette technique lors de la réalisation de mes crèmes glacées. On verra ce que ça donne et si ça change quelque chose au résultat final. À suivre !

Il y a quelques années, j'ai découvert sur Netflix une recette d'Europe de l'Est qui avait l'air vraiment très bonne. Je ne soupçonnais pas l'existence du Lutenica avant de regarder The chef's line [1]. Après avoir essayé une recette trouvée sur un site qui a maintenant disparu, je suis conquis. Ça change vraiment de la ratatouille même si les ingrédients sont presque identiques.

Je n'ai aucune idée de la manière de déguster ça alors j'ai improvisé. Nous avons versé cette sauce épaisse sur des pâtes, râpé un peu de jaune d'œuf séché et saupoudré un peu de poivre avant de nous régaler.

Avant de perdre définitivement cette recette, voici une copie de sauvegarde :

Pour ceux qui ont vécu dans les années 80, cette réplique d'une publicité de la pie qui chante va leur rappeler des souvenirs. Pour les autres, il reste les archives de l'INA pour comprendre la référence.

Maintenant que la nostalgie a embarqué, il faut que je mette un peu de contexte à ce qui suit. Dans les années 80, justement, la famille allait passer ses vacances dans le sud de la France chez nos grand-parents. Nous allions régulièrement visiter notre oncle et tante qui habitaient non loin. Nous passions la journée à manger, à jouer dans le jardin de l'immense maison et à nager à la plage de l'autre coté de la rue.

Lors d'une de nos visites, notre tante nous avait régalé d'un sorbet au cassis du glacier local. C'était le meilleur sorbet que j'ai mangé et son souvenir est resté gravé dans ma mémoire depuis. J'ai évoqué ce souvenir avec ma sœur récemment et elle m'a confié qu'elle aussi a été marquée par ce goût.

J'ai profité de sa dernière visite pour en faire ma propre version. Je voulais suivre cette recette, mais elle n'a servi que de base. Je n'avais pas de citron ni de cassis frais car j'avais déjà congelé la récolte de l'année. Le cassis congelé contenait déjà du sucre, j'ai donc changé la proportion et changé la méthode de cuisson. Finalement, cette nouvelle recette a donné un très bon résultat. Je vais donc la noter ici pour ne pas l'oublier.

Sans activité depuis plus de 2 mois, je pense que la poussière s'est accumulée. Il est grand temps d'y remédier, mais avec un nouvelle maison, les choses à faire ne manquent pas et laissent peu de temps aux projets personnels. Nous avons fait la céramique de la cuisine, débarassé le sous-sol, créé un jardin et bien d'autres choses encore. Cela nous a bien occupé et ce n'est pas encore terminé. J'espère malgré tout que j'arriverai à trouver un peu de temps pour avancer sur ma liste de projets.

Quand j'étais enfant, nous avions régulièrement des biscuits digestive à la maison. Probablement un goût acquis par ma maman pendant ses séjours en Angleterre. J'ai toujours aimé ces biscuits, que ce soit les natures ou ceux recouverts de chocolat.

Quand j'ai trouvé la recette en regardant l'émission « The Great Canadian Baking Show » et en particulier l'épisode 2 de la saison 2. Durant le défi technique, les participants ont du en cuire 18 en ayant une recette incomplète. Heureusement pour moi, je ne suis pas dans les mêmes conditions de réalisation et j'ai eu accès à la recette complète. J'ai regardé cette épisode l'année passée mais la nouvelle saison m'a donné envie de replonger dessus.

J'ai donc fait une première recette complète mais comme je n'avais pas de chocolat au lait, j'ai utilisé du chocolat noir. La réalisation des biscuits n'a pas posé de problème mais l'application du chocolat n'a pas été vraiment réussie. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas tempéré de chocolat et ça s'est vu. En refroidissant, mes biscuits se sont parés de stries blanches.

J'ai été légèrement déçu par cela et aussi par le goût trop prononcé du chocolat. Je me suis donc lancé dans la réalisation d'une recette sans chocolat.

Cette fournée a été bien plus réussie et je suis vraiment content du résultat. Je me suis régalé et je compte bien en refaire. Pour mes prochaines fournées, il va falloir que j'utilise un chocolat avec un goût moins prononcé. Et surtout, que j'améliore mon tempérage.

Il y a quelques mois voire quelques années, j'ai eu une idée étrange. J'ai imaginé faire une crème glacée avec une saveur inattendue. Encore plus inattendue que celles que j'avais faite il y a quelques années. Je la qualifierai même d'idée débile.

Mais pour savoir si la saveur est bonne ou pas, si la texture est belle ou pas, il fallait absolument que je poursuive cette idée débile jusqu'au bout. Ça permet de lever le doute et l'ajouter dans ma liste de chose à refaire ou de l'oublier à tout jamais.

J'ai décidé de faire la crème glacée aux Cheetos™. Oui, vous avez bien lu, je n'ai pas fait d'erreur.

Comme c'était un test avec un résultat qui était très incertain, j'ai fait une toute petite portion. Ça permet de ne pas gâcher trop d'ingrédients si c'est immangeable. Avec le recul, c'était une bonne décision car j'ai versé la grosse majorité au compost.

Ce n'était pas mauvais, mais ce n'était pas bon non plus. La texture était franchement bizarre et le goût de Cheetos™ était très prononcé. C'est clair que je n'en referai pas mais au moins maintenant je sais à quoi m'attendre.

Il y a quelques jours, c'était Pâques. Je n'ai aucun intérêt lié au caractère religieux de la fête [1] mais j'apprécie la tradition des œufs. Cette année, cette fête coïncidait avec l'anniversaire de mon beau-frère. Une fois n'est pas coutûme, mais nous nous sommes vu à ce moment là. Je ne pensais pas forcément lui offrir quelque chose mais quand j'ai vu ce sac à œufs, je me suis dit que l'occasion était trop belle pour la laisser passer. Il pourra maintenant visiter son poulailler avec élégance.

J'ai trouvé le concept du sac de poignet intéressant mais ne sachant absolument pas comment m'y prendre, j'ai commencé par chercher des explications intéressantes. J'ai trouvé cette vidéo qui explique en pas-à-pas les différentes étapes du processus de fabrication, depuis la création du patron jusqu'au produit final. Comme ce modèle ne comprend pas de poches pour contenir les œufs, j'ai réfléchi sur la meilleure manière de remplir cette fonction. Je me suis assez vite orienté vers des poches en plis qui permettent de pouvoir contenir différentes tailles d'œufs en pouvant se stocker à plat une fois vidées.

Je suis vraiment content de ce que j'ai fait car le résultat est vraiment propre. Et ce, malgré les quelques écueils que j'ai rencontré. Ceux-ci ont été une source d'apprentissage non négligeable. Il faudra que je m'en souvienne dans le futur pour que ce soit vraiment bénéfique.

Voici les points clés dont je dois me souvenir :

1. Pour faire des plis réguliers, il faut utiliser un guide plutôt que de se fier à une mesure. Les erreurs de mesure s'accumulent et les plis sont de plus en plus distants.

2. Pour pouvoir retourner le sac à travers une petite ouverture, il vaut mieux avoir le moins de matériau possible. Le retournement est facilité si les poches sont ajoutées après le retournement.

3. Pour terminer proprement, il faut utiliser un point invisible ou « ladder stitch » en anglais.

4. Pour pouvoir coudre de nombreuses épaisseurs, il faut que la bobine soit montée à l'endroit. Avec peu d'épaisseurs, ça ne pose pas vraiment de problèmes mais quand le nombre augmente, le risque de casser le fil augmente également.

Nous avions des bananes qui approchaient leur fin de vie à la maison. Habituellement, nous faisons du pain à la banane pour nos petits-déjeuners. Mais cette fois, j'ai eu envie de faire quelque chose de différent.

J'avais déjà fait la recette de crème glacée à la banane décrite dans le livre « Ben & Jerry's Homemade Ice Cream & Dessert Book » [1] mais je voulais quelque chose d'un peu différent. J'ai donc opté pour flamber les bananes avant de les incorporer au mélange. En parlant de ça avec madame, elle m'a conseillée d'ajouter des raisins secs pour rappeler la crème glacée rhum-raisin qui est une de mes saveurs préférées. Ce fut une excellente suggestion ! Je me suis vraiment régalé avec ce mélange de saveurs, je pense que ça fait parti de mes essais les plus réussis. À refaire assurément !

Comme à mon habitude, je laisse la recette ici pour pouvoir m'y référer dans le futur :

Ce message n'a de rapport ni avec la série québécoise éponyme ni avec le fameux personnage d'un célèbre jeu télévisé.

Lorsque j'ai planifié la réalisation des laisses, j'en ai profité pour inclure la réalisation d'un porte-clé pour remplacer la vieille lanière que j'utilisais. Ça m'a permis de ne pas payer plusieurs fois les frais de port surtout qu'il y avait certains éléments qui sont venus pas des voies détournées. Le fournisseur de quincaillerie situé en Allemagne, ne faisant pas de livraison hors Europe, a envoyé la commande chez ma maman. Comme celle-ci est venue de ce coté de l'Atlantique pour le temps des fêtes, j'ai profité de sa valise pour récupérer mon matériel.

Comme pour les laisses, j'ai trouvé les instructions sur YouTube. Les explications fournies sont très claires et le pas-à-pas très facile à suivre. Je n'ai pas eu de vrai difficulté lors de la réalisation, mais il a fallu que je retravaille le nœud décoratif car je m'étais légèrement trompé. Je pense que mon niveau s'améliore car j'ai pu réordonner mes brins sans devoir tout défaire.

Après plusieurs jours d'utilisation, je suis vraiment satisfait de ce modèle. Je trouve que les boucles séparées permettent une bonne répartition des clés et un accès facile. Vu la résistance des suspentes, je pense que je vais le garder de très nombreuses années.

Encore une fois, je vais lister les références du matériel utilisé pour pouvoir m'y référer au besoin :

• Black - 250 Feet - 550 LB Paracord.

• D Ring Stahl, geschweißt, Glanzoberfläche "d-ring".